Le Hobbit – La bataille des cinq armées

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La bataille des cinq armées est le dernier volet de la trilogie du Hobbit, réalisé par Peter Jackson et sorti le 10 décembre 2014 au cinéma en France.

Nous retrouvons Bilbon Sacquet accompagnant l’expédition des 13 nains pour libérer Erebor, la montagne solitaire, de l’emprise du dragon Smaug, Bard qui combat seul le dragon énervé par les petites piques des nains, Thranduil qui a décidé d’être le personnage antipathique de la saga, et Azog qui décide enfin à se remuer pour atteindre son objectif.
Si vous lisez la suite, attendez vous à des spoilers. A vos risques et périls ^^

Dans un premier temps, il faut aborder un point selon moi très important.
Comment ont ils fait une chose pareille en traitement d’image ?
Pendant les 20-30 minutes du premier arc narratif, j’ai cru à un problème technique. L’image m’a paru accélérée. Je m’attendais à entendre un son aigu et accéléré ou des sauts pour rattraper l’image. J’ai fini par m’habituer à cette désagréable impression, après avoir compris que c’était « voulu », mais certaines scènes d’action m’ont tout de même dérangé par la suite.

Je n’attaquerais pas particulièrement les facilités scénaristiques, puisque certaines d’entre elles viennent directement du livre originel que M. Jackson a pressé pour en faire trois films.(Tout le monde qui avait l’air d’attendre sagement derrière sa colline que le dragon meurt pour arriver à l’aube suivante)
Mais vu le temps et l’importance des apparitions de Smaug à l’écran par rapport au reste du film laissent vraiment à désirer. Tout le monde sait dès le milieu du deuxième film qui va tuer Smaug et comment, mais c’était classe de finir le 2e film par ce cliffhanger.  Du coup, il fallait bien finir ce qu’on a voulu faire trainer. On expédie le dragon dont on nous parle et reparle depuis deux films comme un monstre immortel en moins de temps qu’il en faut pour le dire, et sans aucune surprise.
Après, on peut ajouter les apparitions anecdotiques de « l’agent Smith » et du »Comte Dooku », pour faire plaisir. Inutiles mais plaisants, surtout Elrond.
Tauriel ne sert à rien, à part causer la mort de son nain chéri. C’est gênant pour un personnage rajouté pour le film, dont le seul intérêt est celle relation amoureuse elfe/nain tout à fait inutile.
J’ai cru être interpellé par la fin du combat tant attendu entre Thorin et Azog. Mais je citerais les deux minutes du peuple : « Dans les films américains, l’ennemi a toujours un second souffle… »
Pour le fanservice le plus marquant, à savoir Legolas, il se trimballe la gourde la majorité du film dans des scènes sans importance, puis sert de roue de secours dans les combats de ci de là.
Ensuite, un point perturbant, c’est qu’il se passe 60 ans entre les faits du Hobbit et Le Seigneur des Anneaux.
Gandalf et ses amis savent que Sauron est revenu. Le magicien sait que Bilbon a l’anneau.
Mais ils ont laissé le seigneur des forces des ténèbres récupérer toute sa puissance pour se remuer, et Gandalf devient expert en feux d’artifice. Vive la crédibilité.
Rassurons nous, il y a des points positifs.
Le jeu des acteurs est honorable. Les scènes d’émotion sont bien jouées, et certains personnages, par un caractère un peu décalé donnent le sourire au milieu de scène assez graves.

En conclusion, c’est à mon gout le moins bon film de la saga, qui a eu des envies de grandeur sans parvenir à ses fins, et qui n’arrive pas à la cheville de la première trilogie.
Je ne recommande pas, mais si vous avez une soirée à tuer, ce ne serait pas la gâcher complètement de regarder ce film.

UncleBen

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